mercredi 9 juillet 2014

Je suis sérieux : je veux acheter : partie 2

Je suis sur la route, en direction de ma maison et tous me demandent si je vais l'acheter. Je ne sais pas d'où m'est venu cette réplique, mais je crois bien que deux neurones qui dormaient au gaz dans ma tête se sont réveillées... Alors j'ai répondu «pas d'achat sans essai routier».

Wow, je viens de gagner en expérience! Pour vous dire la vérité, j'étais un peu déçu de la condition du véhicule. La liste des travaux à faire dessus devenait de plus en plus longue dès que mes yeux se posaient sur mes feuilles d'inspection.

Mais rassurez-vous! Rien n'est impossible quand on a le garage à mon père!

Sauf le moteur... j'y connais rien...

Après avoir vérifié mes feuilles, regardé les photos que j'ai pris lors de l'inspection, je me rends compte que les réparations sont faisables.

C'est le moment de sortir mon vocabulaire suave et de téléphoner à son garagiste. Il m'explique qu'il a travaillé 15 ans chez VW, qu'il en a réparé des Vanagon, qu'il a vraiment effectué les travaux que le propriétaire disait avoir fait... Et bien, tout ça commence à prendre forme. Je commence à jaser de tout et de rien avec lui et il me renseigne sur le propriétaire, son resto, etc. Une vrai mine d'information (mais ça c’est une autre histoire).

Alors je commence la première ronde des négociations.

Il est évident qu'ici, je ne traiterais pas en détail tout ce qui s'est dit lors de ce coup de fil, mais disons que le propriétaire a essayé de m'en passer une petite vite...  En résumé, changer le catalyseur et le silencieux lui coûterait environ 700$. C'était trop cher pour lui. Tactique de vente. Ma réponse : «pensez-vous sérieusement que votre gars qui vient de [insérer le nom de la ville lointaine] va le faire remorquer jusqu'à chez lui? Alors voilà mon offre : vous faites réparer les deux pièces, je fais l'essai routier et si tout va bien je vous l'achète xxxx$».

Il a dit oui à mon offre. Il a trouvé les pièces bien moins chers et il les a fait poser.

Il venait abattre son jeu : que du bluff.

Et j'étais fier de moi.

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